1er mai : une journée de lutte

Bonjour,

Une bonne nouvelle : il y a bcp de travail
La mauvaise : pas d’augmentation de salaires , alors que l’inflation est à 5%, et des conditions de travail dégradées.
En Juin, les négociations sur les salaires dans l’audiovisuel vont reprendre.  Une journée de mobilisation est envisagée.

 

Sans lutte, il n’y aura pas d’amélioration.

 

Bon week-end

 

Faire du 1er mai 2022 une journée de lutte 

et de reconquête de nos salaires et de nos conditions de travail dans le cinéma, l’audiovisuel, le film d’animation, les industries techniques et les éditions phono.

 

D’année en année, nous faisons et refaisons inlassablement le même constat : des conditions de travail de plus en plus dégradées, des salaires qui ne suivent pas l’augmentation du coût de la vie et qui permettent de moins en moins de vivre décemment.

 

L’envolée des prix de l’alimentation, de l’énergie, et plus généralement la crise inflationniste que nous traversons, et qui va perdurer, sont autant d’éléments qui doivent faire de ce 1er mai une journée de lutte pour nos salaires, pour nos conditions de travail, pour le pouvoir de vivre.

 

Vivre de nos métiers reste plus que jamais d’actualité.

 

Nous avons bien tenté, dans ce contexte, la négociation avec les organisations de producteurs de nos différents secteurs d’activité.

Mais la négociation suffit-elle ? Non, pas toujours !

 

Et les dernières négociations salariales, tant dans l’audiovisuel, que dans le film d’animation, voire dans le cinéma, ne permettent pas un rattrapage des salaires sur l’indice du coût de la vie.

 

Autrement dit, nous gagnons moins en 2022 que ce que nous gagnions lors de la signature des Conventions collectives !

 

Dans l’audiovisuel, la perte est très largement supérieure à 15%.

Dans le film d’animation, la perte est également très importante et, si elle varie selon les postes, elle n’est pas inférieure à 10%.

Dans la production cinématographique, la baisse du pouvoir d’achat n’atteint pas ces chiffres mais elle reste bien réelle.

Quant aux industries techniques au service de la création, les faibles salaires et les trop nombreux abus dans l’application de la Convention Entreprises Techniques au service de la création justifient pleinement que nous nous mobilisions.

 

Le temps est venu de nous faire entendre, le temps est venu de nous rendre visibles et de montrer notre détermination à exercer nos métiers dans la dignité, avec de justes rémunérations à la hauteur de nos compétences et de nos talents. Et puis le temps est venu aussi de nous retrouver tous ensemble, dans la rue.

Ce rendez-vous du 1er mai aura à n’en pas douter valeur de test dans le cadre de la grève que nous aurons à conduire au mois de juin dans la production audiovisuelle.

Plus que jamais, ce 1er mai doit être une journée de lutte

pour les droits des professionnel.les du spectacle enregistré !

 

Rendez-vous à Paris
Dimanche 1er mai à 13h45

6, Boulevard Voltaire, 75011 PARIS

 

En régions, rapprochez-vous des Unions Départementales et/ou syndicats