A noter que cette réunion s’est faite à l’iniitiative de MAD.
Merci de diffuser largement ce CR à vos collègues de travail, afin que le max de monde soit informé.
Ci-joint le CR : TEXTE DE SOUTIEN AUX SYNDICATS
Les associations et les syndicats ont échangé durant 2 heures.
13 associations étaient représentées : ACFDA – ADC – ADIT – ADP – AFC – AFCCA – AFSI – AMC – AOA – LMA – LSA – MAD – L’UNION (une trentaine de participants)
Etaient présents : SPIAC Laurent Blois / SNTPCT Jean-Lou Chirol,
Les syndicats ont envoyé ce mercredi 4 Octobre une lettre aux producteurs pour demander une ré-ouverture des négociations. Les producteurs ont 10 jours pour répondre. Les syndicats reviendront ensuite vers les technicien.nes.
Il va falloir aller au combat car les producteurs sont déterminés à pressurer les salaires.
La perte de pouvoir d’achat est de 20% pour l’audiovisuel, et de 9% pour le cinéma. Les syndicats demandent 20% de revalorisation dans l’audiovisuel pour retrouver le pouvoir d’achat de 2007.
La revendication concerne actuellement l’audiovisuel, d’abord les salaires puis ensuite les conditions de travail. Mais il faut d’abord ré-ouvrir la porte des négociations. Les producteurs cinéma regarderont forcément les négociations. Le Spiac prépare du matériel, pour afficher les revendications et des pin’s « 20% » dispo à partir du milieu de semaine du 9/10 au siège du SPIAC.
Pour exemple de mobilisation, les salariés de l’AMP ont obtenu gain de cause en menaçant un direct tv.
Le Spiac observe qu’une nouvelle génération entre 20 et 30 ans veut vivre autrement, se syndicalise et n’accepte plus les conditions de travail des anciens.
Certains technicien.nes sont en plein emploi mais pas tous et sont contraints d’accepter de faibles salaires.
Certains équipes ont obtenu des salaires + importants et donc ne feront pas forcément grève.
Certaines associations ont plus de 50% de leurs adhérents prêts à faire grève.
Le problème du blacklistage des personnes qui font grève et de la difficulté à faire grève a été abordé. (ne rien faire seul est le secret)
Les technicien.nes et artistes travaillent souvent pour le cinéma et l’audiovisuel mais la distinction cinéma et audiovisuel tient surtout au fait que les financements et les guichets sont différents pour les producteurs. Les plateformes essaient de bénéficier du financement cinéma. C’est le problème d’une réunion des deux conventions.
Les plateformes sont là car en France, le rapport qualification des technos / salaires est bon. et le crédit d’impôt.
Il faut faire un travail d’information sur l’existence des syndicats et leur rôle auprès des technicien.nes. Seuls les syndicats sont habilités à négocier. Mais les associations peuvent aider.
IDEE 1 : lettre des associations en soutien aux syndicats, A rédiger dans les 10 jours, et à envoyer une fois la réponse des producteurs reçue. Cette lettre sera à destination des producteurs, mais aussi des technicien.nes pour les informer de nos positions en tant qu’inter asso., Mais d’ici là, chaque association peut répondre si elle est OK pour faire cette lettre.
IDEE 2 : Les associations pourraient travailler transversalement pour lister les problèmes concernant les conditions de travail, afin d’avancer sur ce sujet. Au sein de l’Union, ce travail sur le documentaire a commencé.
IDEE 3 : logo ou banniere « 20% » à mettre sur les sites des associations ou dans chacune de nos publications.
Prochaine réunion sur ce sujet dans 15 JOURS.
Rejoindre le groupe telegram 20% nous sommes déjà plus de 2000 : https://t.me/+M2YdcGndZlRjNGJk
Prochaine réunion sur ce sujet dans 15 JOURS
Ce serait bien de la faire en présentiel.
A bientôt