Bonjour à toutes et tous,
Vous n’êtes sans doute pas sans savoir que les professionnels du spectacle vivant (essentiellement) occupent des lieux de spectacle pour les raisons que vous connaissez (conséquence de la crise sanitaire). Les professionnels de l’audiovisuel que nous sommes – sans doute moins impactés pour le moment – peuvent marquer leur soutien et leur solidarité de différentes manière. Merci de prendre le temps de lire le message du SPIAC-CGT ci-dessous :
Appel du SPIAC-cgt à l’ensemble des professionnel.le.s du spectacle enregistré
Pas d’avenir pour le Spectacle sans solidarité, je signe la pétition en ligne !
Depuis des mois maintenant, un très grand nombre de professionnel.le.s du spectacle sont empêché.e.s de travailler, essentiellement dans les métiers du spectacle vivant.
Actuellement, sur une action initiée le jeudi 4 mars par la CGT-Spectacle, les professionnel.le.s du spectacle et les étudiants comédiens occupent un grand nombre de lieux symboliques de la culture, dont le théâtre de l’Odéon, lieu symbolique des différentes actions des intermittent.e.s du spectacle depuis 1990.
Où sommes-nous ?
Sauf à la marge, le cinéma, l’audiovisuel, le film d’animation, et d’une manière générale le spectacle enregistré sont singulièrement absents de cette lutte.
Pour autant, le combat conduit par nos camarades pour vivre de leur métier est notre combat, il est le combat de tout le spectacle, et la solidarité doit être pleine et entière.
C’est la solidarité de tout le spectacle qui a construit l’assurance-chômage, la formation, les congés spectacles, la santé à travers le C.M.B., etc.
Ne pas l’exprimer, c’est prendre le risque d’une division qui pourrait menacer l’ensemble de l’édifice des droits que nous avons construits.
Nos secteurs, relativement épargnés à ce jour en matière d’emploi, pourraient très vite et dans les mois qui viennent subir de plein fouet les conséquences de la crise au prix de plusieurs milliers d’emplois sacrifiés.
En effet, la fermeture des salles de cinéma produit des effets qui commencent à apparaître dans la réduction des films mis en production, les producteurs et distributeurs ne voulant plus investir dans de nouveaux films alors que tous ceux en attente ne peuvent toujours pas être projetés. Cette fermeture des salles bouleverse singulièrement les habitudes culturelles, et le déplacement du cinéma vers les plateformes numériques pourrait devenir très vite la norme.
Sur le terrain de nos droits, à la revendication de la reconduction de l’année blanche, le ministère de la Culture répond par la commande d’un rapport à M. André Gauron, et il y a tout lieu de craindre que nos secteurs soient exclus du dispositif d’année blanche même si celui-ci venait à être reconduit.
Exprimons notre solidarité !
Le SPIAC-cgt appelle solennellement l’ensemble de ses adhérent.e.s, de ses sympathisant.e.s et au-delà, le cinéma, l’audiovisuel, le film d’animation, la prestation technique, les éditions phonographiques à manifester leur solidarité sous toutes les formes qui leur conviendront : soutien financier aux lieux occupés, messages de soutien des équipes en tournage, photographies, témoignages de soutien, venue sur la place de l’Odéon, aide à l’occupation, etc.
Une seule et même adresse : tousaveclodeon@gmail.com nous vous attendons.